L’air que vous respirez au travail influence indubitablement votre bien-être, votre productivité, et même votre santé. Cependant, entre les particules fines, les composés organiques volatils, et les moisissures, la qualité de l’air intérieur laisse souvent à désirer dans les bureaux et les ateliers.
Faut-il alors investir dans une centrale de traitement d’air pour assainir l’atmosphère ambiante ? Si la réponse n’est pas univoque, examinons plus les tenants et aboutissants d’une telle décision.
Sommaire
Réduire drastiquement les polluants intérieurs
Une centrale de traitement d’air permet d’épurer constamment l’air circulant dans un bâtiment. En extrayant continuellement un volume d’air vicié pour le remplacer par de l’air neuf filtré, le renouvellement est optimisé.
Cette ventilation mécanique contrôlée est des plus efficaces pour diluer les concentrations de composés nocifs. Les filtres à très haute efficacité captent tous les indésirables comme les particules fines, les COV, le radon et les moisissures. Par conséquent, l’air distribué dans les locaux présente une pureté inégalée.
Améliorer le confort et les performances des occupants
Un air purifié en continu améliore tangiblement le bien-être des employés. Les composés irritants ou allergènes sont considérablement amoindris, ce qui limite la fatigue, les maux de tête et les troubles respiratoires.
La productivité s’accroît également de concert avec la vigilance intellectuelle, tandis que les arrêts de travail pour cause de maladie baissent. Autres atouts, les centrales de traitement permettent de réguler précisément la température et l’humidité pour un confort optimal en toute saison.
Réduire l’empreinte écologique du bâtiment
En permettant un contrôle très fin des débits d’air, ces installations limitent les gaspillages énergétiques liés à la ventilation et à la climatisation. Vous serez notamment en mesure d’assurer une récupération de chaleur et une adaptation constante des volumes d’air insufflés aux besoins. Tout concourt donc à la maîtrise des consommations.
Pour finir, la filtration poussée des polluants et des virus, couplée au renouvellement d’air accru, minimise la circulation des agents pathogènes.
Stimuler la créativité des équipes par un air assaini
Pour bon nombre d’entreprises innovantes, la créativité des équipes est cruciale afin de maintenir un avantage concurrentiel. Or, comment stimuler l’inventivité des collaborateurs et favoriser l’émergence d’idées novatrices ? Si brainstormings et séances de design thinking sont monnaie courante, une donnée fondamentale est souvent négligée : la qualité de l’air ambiant.
En effet, un air vicié par divers polluants peut engendrer fatigue intellectuelle, maux de tête et baisse de vigilance. Ce sont autant d’entraves peu propices aux élans imaginatifs. À l’inverse, un air purifié en continu grâce à une centrale dédiée garantit une oxygénation cérébrale optimale et une grande clarté d’esprit.
Dès lors, nul doute que les centrales de traitement d’air constitueront un terrain fertile à la sérendipité et aux idées révolutionnaires !
Faut-il donc sauter le pas ?
Pour les bâtiments neufs, intégrer une centrale de traitement s’impose. Son surcoût à la construction demeure raisonnable et les performances énergétiques et sanitaires du site s’en trouveront idéalement optimisées.
En revanche, pour un site existant, la décision apparaît moins tranchée. Avant de vous lancer dans ce type d’installation, commencez par :
- suivre scrupuleusement les recommandations d’aération/ventilation ;
- changer régulièrement les filtres de votre installation de chauffage ou climatisation ;
- et bannir à la source les produits nocifs.
Si malgré cela la qualité de l’air reste critique, demandez conseil à un bureau d’études spécialisé. Les mesures effectuées vous éclaireront sur l’opportunité d’investir dans une centrale dédiée au traitement de l’air.
En conclusion, si ces équipements sophistiqués constituent indéniablement le nec plus ultra en matière de pureté de l’air, leur pertinence doit s’évaluer au cas par cas selon les caractéristiques du bâtiment et le degré de pollution interne préexistant.