La Camargue est une région du sud-est de la France située dans le delta du Rhône (département des Bouches-du-Rhône). Elle est particulièrement aimée des visiteurs pour sa faune unique. En effet, outre les 250 espèces d’oiseaux répertoriés, elle accueille également d’autres espèces animales sauvages telles que le cheval, la tortue, la libellule, etc. Si vous souhaitez passer votre prochain week-end à admirer la déambulation des bêtes, nous vous proposons dans cet article une liste non exhaustive des animaux les plus emblématiques de la Camargue.
Sommaire
Flamant rose
Le flamand rose est un symbole de la Camargue. C’est une espèce d’oiseau qui adore particulièrement les eaux saumâtres et qui se nourrit des crustacés et algues. Pour les admirer, rendez-vous à proximité de l’étang du Fangassier, vers Salin-de-Giraud. Vous pouvez également les observer au Parc ornithologique du Pont de Gau ou dans les marais du Vigueirat. Très facilement reconnaissables, les flamants roses ont une morphologie et une couleur assez surprenante.
Important : les flamants n’aiment pas être dérangés, surtout lors de la nidification.
Cistude d’Europe
La cistude est une tortue sauvage d’eau douce qui est assez commune en Camargue. Elle vit dans les marais ou les canaux et se nourrit d’insectes et d’alevins. Très protégée en France à cause de sa population qui a fortement diminué, la cistude se sèche au soleil en été et s’enfouit dans la vase en hiver pour se protéger. Rappelons qu’en Camargue la cistude côtoie régulièrement la tortue de Floride. Cette dernière est un animal d’agrément originaire d’Amérique. Elle a débarqué sur la terre de la cistude après avoir été relâchée par l’homme. Aujourd’hui, la tortue de Floride concurrence sérieusement la cistude et est même devenue un véritable danger pour elle.
Important : les cistudes sont très vives et peuvent disparaître en un mouvement. Soyez discret donc…
Le taureau de Camargue
Comme le cheval qui était utilisé pour les travaux agricoles et le mouton pour la laine, le taureau quant à lui servait à tirer la charrue. Il intervient également dans le divertissement. L’élevage du taureau, comme vous le saviez certainement a toujours été (depuis le XVe siècle) l’occasion de réjouissances collectives. On pense notamment à la ferrado, la bandido ou encore l’abrivado. En 1850, le spectacle de tauromachies est importé en France. C’est ainsi que l’élevage du taureau est devenu le métier du gardian.
Important : vous pourrez les admirer dans les manades, mais par précaution, restez loin des taureaux sauvages.
Cheval de Camargue
La Camargue est une région éponyme. Il s’agit en réalité du nom d’un cheval de selle rustique arborant une robe grise et mesurant entre 1,35 et 1,50 m. Si la région a hérité de cette désignation, c’est aussi parce que cette espèce de cheval était le compagnon des gardians. À en croire la légende, le cheval de Camargue descendrait du cheval préhistorique de Solutré. Les chasseurs du Paléolithique guidaient des troupeaux de chevaux sauvages vers le haut de la roche pour les précipiter dans le vide et les tuer. Les juments, c’est-à-dire les chevaux femelles de race Camargue sont employées pour dépiquer le blé. Les mâles quant à eux sont dressés par les gardians pour poursuivre et tirer les taureaux.
Le lézard ocellé
Il s’agit incontestablement du plus grand lézard d’Europe. Les mâles ont une taille oscillant généralement entre 55 et 70 cm. Les flancs des adultes sont merveilleusement ornés par des ocelles bleus. Très populaire, vous les trouverez dans les marais, les cours d’eau, les bordures de forêts, les zones rocailleuses, etc. Le lézard ocellé se sent néanmoins plus à l’aise dans une zone dégagée et ayant une bonne exposition au soleil.
La libellule
Lors de vos promenades en Camargue, vous pouvez possiblement découvrir des libellules le long du canal de Pont de Rousty ou dans le marais de Vigueirat. Couramment appelées « demoiselles », ce sont de petits Insectes vivant près des points d’eau, au corps allongé pourvu de quatre ailes transparentes et d’yeux globuleux à facettes. De nature très agitée, il faudra vous armer de patience pour arriver à prendre en photo ces jolies demoiselles. Celui ou celle qui réussira adorera à coup sûr admirer ces insectes aux postures de danseuses et aux couleurs éclatantes.
Le ragondin
Originaire d’Amérique du Sud, il est introduit en Camargue dans les années 1950. Il est reconnaissable à ses grandes incisives orange. Il se nourrit de plantes aquatiques et abrite les zones marécageuses (au crépuscule ou pendant la nuit).
Et malheureusement : Le moustique !
S’il y a un animal à éviter en Camargue, c’est bien le moustique. Cet insecte représente non seulement une gêne, mais également un véritable risque sanitaire en cas d’invasion de spécimens porteurs de fièvres. Ironie du sort, ces insectes plutôt malveillants sont importants à l’écosystème. Ils représentent en effet un repas succulent pour les oiseaux de Camargue. Quelle complexité !